mardi 9 avril 2013

Petits avatars 4/8






La composition



Que l’on décide de réaliser un portrait, ou un paysage, se pose la sempiternelle question de la composition. La composition est une mise en scène régit par des règles ancestrales et bien rodées!

Dessiner c’est avant tout dire quelque chose, faire part de ses émotions, de sa révolte aussi quelque fois. D’où une mise en scène bien orchestrée. On va tenter comme au théâtre de donner au spectateur des indications pour la lecture de son œuvre.

Prenons quelques exemples :

  • Composition en cercle :


Elle est souvent utilisée pour donner une unité à des personnages qui partagent un même centre d’intérêt.

La famille, un groupe d’amis. Cf. reproduction de F. Léger

  • Composition en triangle :


Elle contribue a établir un élan spirituel 

Composition en Z :


C’est la composition favorite pour représenter des paysages. Elle donne efficacement un premier plan, un plan de transition, et un arrière plan. Prés de 80% des œuvres représentant des paysages sont bâties avec une composition en Z.



Il existe bien d’autres styles de composition et avec de l’observation vous les découvrirez.



Mais on peut aussi choisir l’absence de style de composition. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les œuvres à tendances non figuratives. Là l’artiste choisit une rupture avec l’ « académie », pour privilégier son propre style.



En ce qui concerne plus particulièrement les natures mortes l’usage est d’éviter de représenter un seul objet, mais si c’est ce que vous avez choisi il est recommandé de ne pas le mettre au centre de la feuille. Eviter d’en faire une cible et d’accentuer les symétries.

Pour une plus grande harmonie, 3 objets sont préférables à 1 ou à 2. Un petit, un moyen et un grand en évitant de mettre si possible le moyen entre le petit et le grand.

Pour que les objets dialoguent entre eux il est bon de créer un lien, une nappe, ou une table.



Le nombre d’or


 
Bien des ouvrages traitent de ce point. Je propose de lever un tout petit coin du voile.

Le nombre d’or connu depuis l’antiquité pour construire des pyramides, des cathédrales, et aussi des objets comme un violon par exemple. Ce nombre d’Or est très largement utilisé dans l’art pictural.

Il permet en ce qui nous concerne de donner de l’harmonie et du mouvement dans les œuvres. Un dessin, un tableau c’est par nature statique, mais ce qui ne l’est pas c’est l’œil du spectateur qui regarde l’œuvre. On va donc tenter de conduire la lecture de l’œuvre en l’amenant de l’infiniment petit à l’infiniment grand. C’est la très célèbre suite de Fibonachi : 1,1,2,3,5,8,13,….

(Cette suite donne des valeurs approchées de la suite mathématique définissant le nombre d’or).

Cette suite peut se représenter par une spirale, marquer un point dans l’espace ou équilibrer des volumes sur sa feuille de dessin « le nombre d’or est obtenu en divisant un élément de la suite par son suivant immédiat.

Les photographies de mode, les réclames pour vanter un bijou ou un parfum, font une utilisation intensive depuis plus de 50 ans de cette composition basée sur le nombre d’Or. Et sa marche ! C’est dire si c’est efficace.

Nous allons passer maintenant à l’esquisse proprement dite de l’œuvre. Tout au long de la réalisation de l’œuvre et tout particulièrement pendant l’esquisse, 80% du temps consacré sert à observer. Les éléments de l’esquisse

 

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