lundi 3 septembre 2018

Saison 2018


Expo pyla sur  mer du 14 au 20 août

Expo andernos du 30 août au  4 septembre



jeudi 9 juin 2016

expos de 2016

du 7    juillet    au    14 juillet   Pyla sur Mer  mairie annexe


du 15  juillet   au     21 juillet   Cap Ferret  panier fleuri


du 4    août     au    10 août     Andernos 

                                                  Maison Louis  David

mardi 21 mai 2013

  Les autoportraits en peinture

philippe.pahun@live.fr

 

 phil d'après un autoportrait de E. Delacroix     (4)

 

 

 

Les autoportraits des artistes peintres sont pour moi une mine d'informations. Ils me permettent  de me « familiariser » avec l'artiste et d'en apprendre beaucoup sur leurs  peintures:  la technique bien sur , mais aussi sur l'esthétique et le sens qu'ils souhaitent donner à leurs  œuvres . L'autoportrait est un résumé de tout ou partie de l' œuvre de l'artiste. Certains artistes ont réalisé de nombreux autoportraits. Je pense à Rembrandt et à Picasso. Pour ce dernier par exemple chaque autoportrait marquait un tournant bien précis de sa vie d'artiste et l'on peut suivre l'évolution de sa peinture au travers de ses autoportraits.

   Faire un tableau de l'autoportrait de l'artiste c'est en quelque sorte "mettre ses pieds dans les chausson de l'artiste ! ", refaire les mêmes  gestes ,  tenter de brosser la toile dans le même sens, tenter d'approcher des  mêmes couleurs.  C'est comprendre ce que l'artiste à fait de façon parfois inconscient mais qui résulte d'une longue pratique du métier de peintre.

   L'artiste ne triche pas ,  enfin , les grands, ceux qui marquent l'histoire de la peinture ceux qui servent de modèle . Tricher serait reconnaître aux yeux de tous sa propre incompétence. Ils ne trichent pas mais se présentent à nous comme ils aimeraient qu'on les voit. Ils vont faire de leur autoportrait soit un condensé, un raccourci de leur peinture soit comme c'est souvent le cas à leurs débuts, la peinture qu'ils aimeraient faire. Ces deux aspects m’intéressent. beaucoup ils m'aident dans ma propre démarche en peinture. Vous trouverez modestement quelques études sur les autoportraits réalisés récemment.
  Comme vous pouvez le constater,  en ce qui me concerne,  on est  loin d'une copie: je m'autorise  par exemple un recadrage pour faire ressortir un visage , ou bien  un format différent,.


     1   Rembrandt          1606- 1669
   2   Chardin               1643- 1713
   3   JB Corot              1796- 1875
   4   E. Delacroix        1798 - 1863
   5   Courbet               1819 - 1877
   6  P. Cezanne            1839 - 1906
   7   H. Schjerfbeck    1862 - 1946
   8  E. Hopper           1882 - 1967
   9  B. Buffet              1928 - 1999

les peintures sont faites
  •  avec la technique de la peinture à l'huile à émulsion. 
  •  le format est : 36 X 50 cm
  •  sur panneau de bois contre plaqué de 3 mm  


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A





                                                  phil d'après un autoportrait de Chardin (2)


 





phil d'après un autoportrait de Rembrand (1 )











phil d'après un autoportrait de Cézanne ( 6 )






phil d'après un autoportrait de Courbet ( 5 )









phil d'après un autoportrait de Hopper ( 8 )











phil d'après un autoportrait de J.B. Corot ( 3 )









phil d'après un autoportrait de B. Buffet ( 9 )







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mardi 9 avril 2013

Petits avatars 8/8


 

 

Les étapes pour réaliser  son aquarelle ?


Tout dépend du sujet bien sur .

  • Pour un paysage, travailler par plans successifs en commençant par le plan le plus éloigné. On travaille du plus clair au plus foncé.
  • En premier travailler le ciel et bien laisser sécher votre feuille.
  • Un peu d’ocre jaune à l’horizon pour donner un paysage bien éclairé.
  • Travailler l’arrière plan les arbres, les collines…
  • Travailler ensuite le plan intermédiaire. Le cours d’eau, le sentier par exemple,
  • Travailler enfin le premier plan.

 
Ces quelques conseils ne sont pas un guide. A vous de faire vos expériences.





« Si tu voulais te laisser guider par des règles
dans ton travail, tu ne réaliserais jamais rien et tu produirais dans tes œuvres que confusion ».

Léonard de Vinci
 
 
Vos remarques, vos commentaires me permettront d'améliorer ce document
merci d'avance
 
philippe.pahun@live.fr









Bon courage. Le jeu en vaut la chandelle !


Petits avatars 7/8







Quelques astuces pour l’aquarelle



Gommer retire une partie de la couche de gomme arabique qui recouvre le papier des aquarelles. Inévitablement cela va se voir ! L’effet est alors l’inverse de ce que vous vouliez.

Certains artistes ajoutent même quelques traces de crayon ou de pierre noire avant de terminer pour souligner ou séparer deux teintes trop proches l’une de l’autre.

Exemple :

Pour un paysage, accentuer le volume des arbres par quelques coups de crayon. Faire de même pour donner l’illusion du mouvement d’un personnage.

Quelle face du papier doit-on utiliser ?

Les deux faces du papier ne sont jamais identiques. L’une est lisse, l’autre avec du grain. Votre doigt au toucher fera la différence.
Le coté lisse convient bien au dessin aquarellé et au lavis. (Papier satiné)
Le coté à grains convient bien aux aquarelles. (Papier torchon)
A vous de choisir celui qui convient le mieux pour votre œuvre.

Quelle épaisseur ?

L’épaisseur ou grammage dépend du type de travail.
120g à 200g pour du dessin aquarellé ou lavis
200g à 300g pour des aquarelles réalisées en technique : Humide sur humide.
Les grammages au dessus de 300g sont beaucoup plus difficiles à travailler.

Doit- on humidifier le papier ?

Il existe des blocs pour aquarelles. Les feuilles sont collées et l’humidification se fait par zones à peindre.

Pour les feuilles séparées je conseille d’humidifier le dos de la feuille. Ceci facilitera le mélange des couleurs. Vous aurez plus de temps pour travailler.

Doit- on fixer la feuille ?

Cela est préférable pour éviter que la feuille se gondole. Vous pouvez prendre un cadre pour fixer la feuille, la maintenir avec un ruban adhésif, puis humidifier le dos. Vous pouvez aussi humidifier la feuille au dos puis la « punaiser » ou la« scotcher » sur une planchette de bois.

Quelles précautions quand il fait chaud et que la feuille sèche trop vite ?
 
Ajouter quelques gouttes de glycérine dans l’eau qui vous sert à humidifier, ou renouveler l’humidification au dos de votre feuille.
Ajouter quelques gouttes de glycérine dans l’eau qui vous sert à peindre.
Quelles précautions quand l’air est très humide et que la feuille a du mal à sécher ?

Une astuce consiste à ajouter un peu d’alcool dans l’eau qui vous sert à peindre.
Une palette est elle obligatoire ?

Il y a deux façons de mélanger les couleurs. Pour l’une, on prépare le mélange des couleurs sur la palette.
Pour l’autre le mélange se fait sur le papier. C’est c’elle que j’utilise le plus souvent. Les pigments sont aujourd’hui tous de bonne qualité (mais certains sont meilleurs que d’autres) et l’imbrication des pigments se fait facilement.
Faut- il travailler à plat ou sur chevalet ?

Pour les techniques humides on travaille le plus souvent à plat mais une légère pente est souhaitable . Les gouttes d’eau entraînent les pigments vers le bas, les mélanges sont meilleurs et surtout les contours sont nets.
Peut- on utiliser du papier déjà teinté ?

 
Oui. Un papier sur lequel on a déjà fait un lavis peut donner de superbes aquarelles. La précaution est tout de même d’avoir un lavis très léger, et de bien maitriser le mélange des couleurs. La teinte du papier va modifier les couleurs . Je vous invite à essayer avec des bleus pâles, des beiges, des roses Cela personnalise vos aquarelles.


 

 

 

 

 

Petits avatars 6/8

 

 

Quelques idées très rependues qu’il vaut mieux combattre

D’où vient la lumière ? Où sont les ombres ?


C’est une question fondamentale qui doit intervenir tout de suite après l’esquisse. La lumière « sculpte » les volumes et permet d’établir toute la gamme des valeurs.

Mon conseil est de partir de 3 valeurs : le blanc du papier, la valeur la plus intense obtenue par votre crayon en passant plusieurs fois au même endroit, et une valeur intermédiaire.

Puis de continuer de positionner les ombres en passant à 5 valeurs en créant des valeurs intermédiaires.

On peut si nécessaire et surtout si l’on se sent prêt passer à 9 valeurs. En général 5 valeurs donnent une assez bonne représentation des ombres et suffisent dans la plus part des cas

« Le blanc rend mes couleurs plus lumineuses » . Vrai ou faux ?


C’est faux !

Le blanc affaiblit la luminosité des couleurs et les rend plus terne. C’est ce qui ce passe l’été quand on regarde à ’horizon un paysage. L’addition de toutes les couleurs de la lumière naturelle (celle de l’arc en ciel mais pas les éclairages artificiels que l’on utilise en atelier) donne du blanc, un voile blanc.

Il faut bien différencier les couleurs qui composent la lumière ( l’addition de toutes ces couleurs donne du blanc), et les couleurs des objets éclairés qui eux filtrent la lumière. ( l’addition de toutes ces couleurs donne du marron) .

Par exemple :l’addition de toutes les couleurs (en égale quantité) de votre boîte d’aquarelle donne du marron.

Les couleurs du premier plan dans un paysage sont au contraire beaucoup plus vives. Elles sont plus pures.

Astuce :

Pour rendre lumineuses vos couleurs n’hésitez pas à ajouter un peu d’ocre jaune. Le succès est garanti.

« Le noir va salir mes couleurs » . Vrai ou faux ?

C’est faux ! (sauf pour le jaune)

A cause de sa profonde obscurité, le noir est nécessaire pour permettre aux couleurs de déployer leur rayonnement. Le noir augmente la luminosité et rend les couleurs plus claires. Une pointe de noir suffit à donner plus de vigueur à la plus part des couleurs sauf les jaunes. Il faut éviter d’assombrir le jaune qui perd son caractère de couleur pure .Le jaune terni exprime l’envie, la trahison. Pour représenter les vêtements de Judas.(Giotto  « l’arrestation du Christ » de grands artistes ont utilisé le jaune assombri avec du noir.



« Pour faire du gris il suffit de mélanger du blanc et du noir ». Vrai ou faux ?


C’est faux !

Le gris obtenu en ne mélangeant que du blanc et du noir est souvent sans éclat.

On peut obtenir du gris de bien des manières. En mélangeant du jaune, du rouge , du bleu et du blanc, ou bien en mélangeant n’importe qu’elle paire de couleurs complémentaires.

Astuce :

Mettre une pointe de bleu pour donner une tonalité froide ou de rouge pour une tonalité chaude.

« Dans une aquarelle on ne doit jamais utiliser de blanc ! ». Vrai ou faux ?


C’est faux !

Je l’ai souvent entendu dire. En ce qui me concerne j’exclus tout dogmatisme ! Aujourd’hui on prend beaucoup plus de liberté.

Du blanc mélangé avec de l’ocre jaune va illuminer votre œuvre. D’une façon générale laissez- vous guider par votre expérience. La seule chose qui compte c’est le résultat. Si vous pensez que c’est plus beau faites- le.

Petit rappel :


Très souvent la beauté d’une aquarelle réside dans la transparence des couleurs, et la beauté d’une gouache dans l’opacité.

Les deux produits aquarelle et gouache sont fabriqués pratiquement de la même manière : des pigments broyés avec de la gomme arabique. Pour la gouache on rajoute du blanc ce qui a pour effet de rendre la couleur opaque. On peut alors recouvrir une couleur par une autre. Du clair sur du foncé ou du foncé sur du clair, ce qui est impossible avec l’aquarelle.

Les deux techniques aquarelle et gouache peuvent cohabiter. C’est ce que font de nombreux peintres aujourd’hui.

Exemple :

Pour le ciel la transparence est de rigueur j’utilise alors de l’aquarelle, mais pour un rocher dont on souhaite mettre en évidence la lourdeur, la gouache est la bien venue. Par exemple du blanc avec de la terre de sienne brûlée.



« Le gris convient bien pour les ombres ». Vrai ou faux ?


C’est faux !

Mettre les ombres dans une œuvre est je pense le travail le plus difficile.

C’est si difficile que beaucoup reculent devant l’obstacle ou bien repoussent à la fin, cette étape.

L’ombre est nécessaire. Elle donne la vie à vos œuvres. Elles dépendent du moment de la journée, de la saison, du climat,…. Il existe donc non pas une mais de nombreuses façons de la représenter.

Astuces

En hiver, ou par temps froid, donner une dominante de bleu. L’ombre de la neige est bleue.

L’été, ou par temps chaud, l’ombre peut être représentée par la complémentaire de l’objet et assombrie par de la terre de sienne brûlée.

Le soir la dominante peut être le violet.

Pour un portrait les « fauves » n’ont pas hésité à introduire du vert.

Il faut avoir en mémoire que les ombres peuvent s’additionner.

Exemple : l’ombre du pot d’un vase «  la complémentaire » plus l’ombre des fleurs, plus l’ombre de la pièce…et des éclairages latéraux peuvent adoucir l’ombre.

Prévoir les ombres dès la conception et placer ces ombres le plus tôt possible dans la réalisation de vos œuvres. Cela donne du confort pour travailler. Vos objets et vos portraits vont se peindre plus facilement, avec de la profondeur, en perspective. Leurs volumes seront plus fidèles à la réalité, vos paysages, mieux construits.

« Dans une aquarelle on ne doit pas faire apparaître les traces de l’esquisse au crayon. Il faut les gommer». Vrai ou faux ?


C’est faux !

Le crayon est très utile pour donner avec légèreté des indications, des repères sans aller jusqu’à un dessin détaillé. Ceci vous guidera tout au long de l’exécution de votre œuvre.

Petits avatars 5/8











Les repères


Ce sont les points stratégiques du dessin. Une dizaine mais pas plus suffisent. Ce sont le plus souvent des points qui marquent une rupture, un changement de direction pour des courbes, le point le plus haut ou le plus bas ou le plus à gauche ou le plus à droite du sujet que l’on observe. Pour un paysage par exemple le repère peut être le sommet des arbres, la ligne d’horizon…

Les courbes essentielles qui structurent le dessin


Trois ou quatre suffisent la plus part du temps mais il faut les choisir avec un très grand soin. Elles vont donner l’ossature du dessin et créer l’harmonie. On peut prendre la courbure du dos pour un nu, la courbure d’une table sur laquelle sont posés les éléments de la nature morte, la courbure d’un pont dans un paysage…


Créer des liens entre les courbes


Tenter si possible de trouver des liens entre les courbes pour donner le plus tôt possible une cohérence. Ces courbes se répondent les unes aux autres et amorcent un dialogue. Pour réaliser ceci on poursuit par un trait encore plus léger que celui de la courbe jusqu’à la rencontre de l’autre courbe ou du point de repère.

L’esquisse étant terminée nous allons donner vie à votre dessin en commençant par se préoccuper de l’ombre.

Petits avatars 4/8






La composition



Que l’on décide de réaliser un portrait, ou un paysage, se pose la sempiternelle question de la composition. La composition est une mise en scène régit par des règles ancestrales et bien rodées!

Dessiner c’est avant tout dire quelque chose, faire part de ses émotions, de sa révolte aussi quelque fois. D’où une mise en scène bien orchestrée. On va tenter comme au théâtre de donner au spectateur des indications pour la lecture de son œuvre.

Prenons quelques exemples :

  • Composition en cercle :


Elle est souvent utilisée pour donner une unité à des personnages qui partagent un même centre d’intérêt.

La famille, un groupe d’amis. Cf. reproduction de F. Léger

  • Composition en triangle :


Elle contribue a établir un élan spirituel 

Composition en Z :


C’est la composition favorite pour représenter des paysages. Elle donne efficacement un premier plan, un plan de transition, et un arrière plan. Prés de 80% des œuvres représentant des paysages sont bâties avec une composition en Z.



Il existe bien d’autres styles de composition et avec de l’observation vous les découvrirez.



Mais on peut aussi choisir l’absence de style de composition. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les œuvres à tendances non figuratives. Là l’artiste choisit une rupture avec l’ « académie », pour privilégier son propre style.



En ce qui concerne plus particulièrement les natures mortes l’usage est d’éviter de représenter un seul objet, mais si c’est ce que vous avez choisi il est recommandé de ne pas le mettre au centre de la feuille. Eviter d’en faire une cible et d’accentuer les symétries.

Pour une plus grande harmonie, 3 objets sont préférables à 1 ou à 2. Un petit, un moyen et un grand en évitant de mettre si possible le moyen entre le petit et le grand.

Pour que les objets dialoguent entre eux il est bon de créer un lien, une nappe, ou une table.



Le nombre d’or


 
Bien des ouvrages traitent de ce point. Je propose de lever un tout petit coin du voile.

Le nombre d’or connu depuis l’antiquité pour construire des pyramides, des cathédrales, et aussi des objets comme un violon par exemple. Ce nombre d’Or est très largement utilisé dans l’art pictural.

Il permet en ce qui nous concerne de donner de l’harmonie et du mouvement dans les œuvres. Un dessin, un tableau c’est par nature statique, mais ce qui ne l’est pas c’est l’œil du spectateur qui regarde l’œuvre. On va donc tenter de conduire la lecture de l’œuvre en l’amenant de l’infiniment petit à l’infiniment grand. C’est la très célèbre suite de Fibonachi : 1,1,2,3,5,8,13,….

(Cette suite donne des valeurs approchées de la suite mathématique définissant le nombre d’or).

Cette suite peut se représenter par une spirale, marquer un point dans l’espace ou équilibrer des volumes sur sa feuille de dessin « le nombre d’or est obtenu en divisant un élément de la suite par son suivant immédiat.

Les photographies de mode, les réclames pour vanter un bijou ou un parfum, font une utilisation intensive depuis plus de 50 ans de cette composition basée sur le nombre d’Or. Et sa marche ! C’est dire si c’est efficace.

Nous allons passer maintenant à l’esquisse proprement dite de l’œuvre. Tout au long de la réalisation de l’œuvre et tout particulièrement pendant l’esquisse, 80% du temps consacré sert à observer. Les éléments de l’esquisse

 

Petits avatars 3/8







Tenue du crayon



Je préconise de tenir le crayon droit comme un I, de ne pas poser le poignet sur la table, et de garder sa feuille de papier bien à plat et droite.

Pourquoi une telle recommandation qui paraît bien contraignante ?


En fait on ne dessine pas comme on écrit ! Écrire c’est rester dans des rails en allant de gauche à droite ou de droite à gauche. On pose le poignet sur la feuille pour avoir une plus grande stabilité et les doigts s’activent pour former des lettres les unes après les autres de façon séquentielle.

Dessiner c’est tout le contraire. Il faut se donner le maximum de liberté dans l’exécution. Pouvoir aller de bas en haut et très vite s’il le faut, aller de gauche à droite, revenir au centre, aller sur le repère à droite par exemple. Ceci ne peut s’obtenir si le poignet reste posé sur la feuille car il bloque le mouvement.

Comme vous le voyez rien dans le dessin ne se fait de façon séquentielle. On est guidé par son inspiration.

Des traits légers, légers, légers …et éviter de gommer




Aussi longtemps que l’on n’est pas parvenu à l’aspect final de son œuvre il faut laisser des traces très légères sur la feuille pour pouvoir revenir dessus.

Le dessin s’élabore presque toujours par étapes successives, les traits sont légers au début et de plus en plus appuyés au fur et à mesure que l’on progresse dans l’élaboration de l’œuvre.

Une autre raison importante pour dessiner d’une main légère est qu’il faut éviter de gommer. Gommer retire toujours une partie de la couche superficielle de gomme arabique apposée sur tous les papiers. Gommer laisse le plus souvent plus de traces parasites que le trait fin que vous avez laissé sur la feuille.

De plus il faut assumer les traits sur la feuille. Si l’on doit revenir sur sa position, que le trait n’est pas tout à fait à la bonne place, on dessine un autre trait à coté. Cela donne de la personnalité à votre œuvre. Soyez confiante mais acceptez de revenir plusieurs fois par des traits jusqu’à trouver celui qui convient le mieux.



Donner des vibrations dans vos traits

Je m’explique. Un trait sans modulation est un trait monotone. Un peu comme une corde de violon pour laquelle on ne donne pas de vibrato. Le trait doit être souple, doux, léger, mais faiblement appuyé par endroit. Ceci donne de la vie, de l’harmonie.


Petits avatars 2/8


Observer ce n’est pas seulement voir.




La deuxième étape à franchir après l’échauffement du bras est une observation minutieuse du sujet. Vous devez rester 80% de votre temps à observer le sujet et consacrer le reste de votre temps à vérifier que vos traits sont bien ceux que vous souhaitez !

Attention observer ce n’est pas seulement voir.

On peut se voir tous les matins devant la glace ou voir pendant des heures le spectacle que l’on a depuis sa fenêtre, sans pour autant être capable de réaliser son autoportrait ou de dessiner ce paysage qui nous est familier.



Observer c’est trouver les points de repères, les courbes essentielles, établir les grandes masses, trouver un rapport entre ces masses.

Ces repères, ces courbes, ces masses, nous guideront tout au long de notre travail.



Observer c’est être capable de fragmenter le sujet à dessiner en éléments géométriques simples. Droites, triangles, rectangles, cercles, si l’on est dans le plan, cylindre, pyramides, cubes, et sphères si l’on est dans l’espace.

Rendons hommage à Paul Cézanne qui nous a invité à pratiquer cette décomposition en éléments simples.



Cette méthode présente de nombreux avantages :

  • Nous aborderons des formes complexes de façon sereine. Il n’y a pas de formes complexes que je ne sois capable de représenter sur ma feuille puisque je suis capable de décomposer cette forme en autant de formes simples faciles à dessiner.
  • Nous observerons les masses avec plus de justesse car une décomposition permet de retenir avec une plus grande précision les hauteurs, les largeurs, les profondeurs.
  • Nous établirons des rapports harmonieux qui font apparaître le contraste entre les éléments. Le grand le petit, le haut et le bas, le large et l’étroit…l’anguleux le droit, …



Après avoir observé un long moment le sujet et avant de poser les premières traces sur votre feuille permettez-moi de vous conseiller une position pour la tenue du crayon.
 


petits avatars 1/8


 1/8  : Petits avatars dans les dessins et les aquarelles

 
, quelques astuces pour les éviter …


Documentation réalisée par Phil pour l’atelier de dessin au Conseil Économique Social et Environnemental. Le document a été fractionné pour être utilisé par le blog 


Je vous remercie d’avance des critiques et suggestions que vous voudrez bien me faire parvenir pour améliorer ce modeste document.

La finalité de ce document est de fournir quelques conseils pour éviter bons nombres de pièges,des avatars en quelque sorte mais assez classiques que l’on rencontre dans le dessin.

Il ne prétend pas être exhaustif et ces règles proposées peuvent paraître superflues ou trop scolaires, voir inutiles selon le niveau d’apprentissage ou d’expérience déjà atteint.

Comme vous êtes nombreux à butter sur les mêmes difficultés, je me risque à l’énoncé de quelques règles simples un peu oubliées pour certains.




 

Le dessin, une activité un peu physique ?



Cela fait toujours sourire mes élèves quand je leur dis que le dessin est aussi une activité un peu physique. Tout comme le sportif qui se prépare à une compétition, des échauffements du bras sont nécessaires.

Dessiner en hiver, ou en été sous un soleil de plomb, ce n’est pas pareil. Car en dessin ce ne sont pas les doigts qui travaillent le plus c’est le bras.

Je conseille en guise d’échauffement, de prendre une feuille de papier ordinaire, un crayon quelconque, et dessiner pendant 5 minutes, la pointe du crayon restant en permanence au contact de la feuille en prenant bien soin de faire travailler le bras « Comme s’il était dans le plâtre » . Vous verrez on s’y fatigue !

 

dimanche 24 mars 2013

quelques peintures du Bassin d'Arcachon

peintures à l'huile méthode mixte

 
 
 
 
La méthode mixte fait référence à l'utilisation d'un medium à l'huile et à une émulsion à l'eau. cette méthode est très ancienne . Certains pensent que son utilisation remonte au tout début de la peinture à l'huile alors que la peinture à la tempera était encore très en vogue , On mêlait en fait les deux techniques , Cette méthode présente l'avantage de poser des glacis à l'huile sur des couches de peinture à l'eau et de réduire les temps de séchage , L'émulsion que j'utilise comprend une proportion égale de d'huile de lin et d'eau avec de la gomme dammar dissoute dans de l'essence de térébenthine,

bassin d'Arcachon

 
 









 

mercredi 13 mars 2013

portraits : huile méthode émulsion

peintures à l'huile méthode mixte






                                                  








phil d'après une œuvre dite "la bohémienne"







phil d'après une œuvre de Modigliani




phil inspiration libre







phil inspiration libre





phil d'après une œuvre de Rembrandt



phil inspiration libre







phil inspiration Van Dogen










phil d'après une photo de Modigliani jeune








phil d'après une œuvre de Metrzinger