phil dessins,encres, lavis, peintures
lavis à l'encre de seiche et peinture à l'émulsion portraits
lundi 3 septembre 2018
jeudi 9 juin 2016
expos de 2016
du 7 juillet au 14 juillet Pyla sur Mer mairie annexe
du 15 juillet au 21 juillet Cap Ferret panier fleuri
du 4 août au 10 août Andernos
Maison Louis David
mardi 21 mai 2013
Les autoportraits en peinture
philippe.pahun@live.fr
phil d'après un autoportrait de E. Delacroix (4)
Faire un tableau de l'autoportrait de l'artiste c'est en quelque sorte "mettre ses pieds dans les chausson de l'artiste ! ", refaire les mêmes gestes , tenter de brosser la toile dans le même sens, tenter d'approcher des mêmes couleurs. C'est comprendre ce que l'artiste à fait de façon parfois inconscient mais qui résulte d'une longue pratique du métier de peintre.
L'artiste ne triche pas , enfin , les grands, ceux qui marquent l'histoire de la peinture ceux qui servent de modèle . Tricher serait reconnaître aux yeux de tous sa propre incompétence. Ils ne trichent pas mais se présentent à nous comme ils aimeraient qu'on les voit. Ils vont faire de leur autoportrait soit un condensé, un raccourci de leur peinture soit comme c'est souvent le cas à leurs débuts, la peinture qu'ils aimeraient faire. Ces deux aspects m’intéressent. beaucoup ils m'aident dans ma propre démarche en peinture. Vous trouverez modestement quelques études sur les autoportraits réalisés récemment.
Comme vous pouvez le constater, en ce qui me concerne, on est loin d'une copie: je m'autorise par exemple un recadrage pour faire ressortir un visage , ou bien un format différent,.
1 Rembrandt 1606- 1669
2 Chardin 1643- 1713
3 JB Corot 1796- 1875
4 E. Delacroix 1798 - 1863
5 Courbet 1819 - 1877
6 P. Cezanne 1839 - 1906
7 H. Schjerfbeck 1862 - 1946
8 E. Hopper 1882 - 1967
9 B. Buffet 1928 - 1999
les peintures sont faites
- avec la technique de la peinture à l'huile à émulsion.
- le format est : 36 X 50 cm
- sur panneau de bois contre plaqué de 3 mm
.
A
phil d'après un autoportrait de Chardin (2)
phil d'après un autoportrait de Rembrand (1 )
phil d'après un autoportrait de Cézanne ( 6 )
phil d'après un autoportrait de Courbet ( 5 )
phil d'après un autoportrait de Hopper ( 8 )
phil d'après un autoportrait de J.B. Corot ( 3 )
mardi 9 avril 2013
Petits avatars 8/8
Les étapes pour réaliser son aquarelle ?
Tout
dépend du sujet bien sur .
- Pour un paysage, travailler par plans successifs en commençant par le plan le plus éloigné. On travaille du plus clair au plus foncé.
- En premier travailler le ciel et bien laisser sécher votre feuille.
- Un peu d’ocre jaune à l’horizon pour donner un paysage bien éclairé.
- Travailler l’arrière plan les arbres, les collines…
- Travailler ensuite le plan intermédiaire. Le cours d’eau, le sentier par exemple,
- Travailler enfin le premier plan.
Ces
quelques conseils ne sont pas un guide. A vous de faire vos
expériences.
« Si
tu voulais te laisser guider par des règles
dans
ton travail, tu ne réaliserais jamais rien et tu produirais dans tes
œuvres que confusion ».
Léonard
de Vinci
Vos remarques, vos commentaires me permettront d'améliorer ce document
merci d'avance
philippe.pahun@live.fr
Bon
courage. Le jeu en vaut la chandelle !
Petits avatars 7/8
Quelques astuces pour l’aquarelle
Gommer retire une partie de la couche de gomme arabique qui recouvre le papier des aquarelles. Inévitablement cela va se voir ! L’effet est alors l’inverse de ce que vous vouliez.
Certains
artistes ajoutent même quelques traces de crayon ou de pierre noire
avant de terminer pour souligner ou séparer deux teintes trop
proches l’une de l’autre.
Exemple :
Pour
un paysage, accentuer le volume des arbres par quelques coups de
crayon. Faire de même pour donner l’illusion du mouvement d’un
personnage.
Quelle
face du papier doit-on utiliser ?
Les
deux faces du papier ne sont jamais identiques. L’une est lisse,
l’autre avec du grain. Votre doigt au toucher fera la différence.
Le
coté lisse convient bien au dessin aquarellé et au lavis. (Papier
satiné)Le coté à grains convient bien aux aquarelles. (Papier torchon)
A vous de choisir celui qui convient le mieux pour votre œuvre.
Quelle
épaisseur ?
L’épaisseur
ou grammage dépend du type de travail.
120g
à 200g pour du dessin aquarellé ou lavis 200g à 300g pour des aquarelles réalisées en technique : Humide sur humide.
Les grammages au dessus de 300g sont beaucoup plus difficiles à travailler.
Doit- on humidifier le papier ?
Il
existe des blocs pour aquarelles. Les feuilles sont collées et
l’humidification se fait par zones à peindre.
Pour
les feuilles séparées je conseille d’humidifier le dos de la
feuille. Ceci facilitera le mélange des couleurs. Vous aurez plus de
temps pour travailler.
Doit-
on fixer la feuille ?
Cela
est préférable pour éviter que la feuille se gondole. Vous pouvez
prendre un cadre pour fixer la feuille, la maintenir avec un ruban
adhésif, puis humidifier le dos. Vous pouvez aussi humidifier la
feuille au dos puis la « punaiser » ou la« scotcher »
sur une planchette de bois.
Quelles
précautions quand il fait chaud et que la feuille sèche trop
vite ?
Ajouter quelques gouttes de glycérine dans l’eau qui vous sert à peindre.
Quelles précautions quand l’air est très humide et que la feuille a du mal à sécher ?
Une astuce consiste à ajouter un peu d’alcool dans l’eau qui vous sert à peindre.
Une palette est elle obligatoire ?
Il y a deux façons de mélanger les couleurs. Pour l’une, on prépare le mélange des couleurs sur la palette.
Pour l’autre le mélange se fait sur le papier. C’est c’elle que j’utilise le plus souvent. Les pigments sont aujourd’hui tous de bonne qualité (mais certains sont meilleurs que d’autres) et l’imbrication des pigments se fait facilement.
Faut- il travailler à plat ou sur chevalet ?
Pour les techniques humides on travaille le plus souvent à plat mais une légère pente est souhaitable . Les gouttes d’eau entraînent les pigments vers le bas, les mélanges sont meilleurs et surtout les contours sont nets.
Peut- on utiliser du papier déjà teinté ?
Oui. Un papier sur lequel on a déjà fait un lavis peut donner de superbes aquarelles. La précaution est tout de même d’avoir un lavis très léger, et de bien maitriser le mélange des couleurs. La teinte du papier va modifier les couleurs . Je vous invite à essayer avec des bleus pâles, des beiges, des roses Cela personnalise vos aquarelles.
Petits avatars 6/8
Quelques idées très rependues qu’il vaut mieux combattre
D’où vient la lumière ? Où sont les ombres ?
C’est
une question fondamentale qui doit intervenir tout de suite après
l’esquisse. La lumière « sculpte » les volumes et
permet d’établir toute la gamme des valeurs.
Mon
conseil est de partir de 3 valeurs : le blanc du papier, la
valeur la plus intense obtenue par votre crayon en passant plusieurs
fois au même endroit, et une valeur intermédiaire.
Puis
de continuer de positionner les ombres en passant à 5 valeurs en
créant des valeurs intermédiaires.
On
peut si nécessaire et surtout si l’on se sent prêt passer à 9
valeurs. En général 5 valeurs donnent une assez bonne
représentation des ombres et suffisent dans la plus part des cas
« Le blanc rend mes couleurs plus lumineuses » . Vrai ou faux ?
C’est
faux !
Le
blanc affaiblit la luminosité des couleurs et les rend plus terne.
C’est ce qui ce passe l’été quand on regarde à ’horizon un
paysage. L’addition de toutes les couleurs de la lumière naturelle
(celle de l’arc en ciel mais pas les éclairages artificiels que
l’on utilise en atelier) donne du blanc, un voile blanc.
Il
faut bien différencier les couleurs qui composent la lumière (
l’addition de toutes ces couleurs donne du blanc), et les couleurs
des objets éclairés qui eux filtrent la lumière. ( l’addition de
toutes ces couleurs donne du marron) .
Par
exemple :l’addition de toutes les couleurs (en égale
quantité) de votre boîte d’aquarelle donne du marron.
Les
couleurs du premier plan dans un paysage sont au contraire beaucoup
plus vives. Elles sont plus pures.
Astuce :
Pour
rendre lumineuses vos couleurs n’hésitez pas à ajouter un peu
d’ocre jaune. Le succès est garanti.
« Le noir va salir mes couleurs » . Vrai ou faux ?
C’est
faux ! (sauf pour le jaune)
A
cause de
sa
profonde
obscurité,
le noir est nécessaire pour permettre aux couleurs de déployer leur
rayonnement. Le noir augmente la luminosité et rend les couleurs
plus claires. Une pointe de noir suffit à donner plus de vigueur à
la plus part des couleurs sauf les jaunes. Il faut éviter
d’assombrir le jaune qui perd son caractère de couleur pure .Le
jaune terni exprime l’envie, la trahison. Pour représenter les
vêtements de Judas.(Giotto « l’arrestation du Christ »
de grands artistes ont utilisé le jaune assombri avec du noir.
« Pour faire du gris il suffit de mélanger du blanc et du noir ». Vrai ou faux ?
C’est
faux !
Le
gris obtenu en ne mélangeant que du blanc et du noir est souvent
sans éclat.
On
peut obtenir du gris de bien des manières. En mélangeant du jaune,
du rouge , du bleu et du blanc, ou bien en mélangeant n’importe
qu’elle paire de couleurs complémentaires.
Astuce :
Mettre
une pointe de bleu pour donner une tonalité froide ou de rouge pour
une tonalité chaude.
« Dans une aquarelle on ne doit jamais utiliser de blanc ! ». Vrai ou faux ?
C’est
faux !
Je
l’ai souvent entendu dire. En ce qui me concerne j’exclus tout
dogmatisme ! Aujourd’hui on prend beaucoup plus de liberté.
Du
blanc mélangé avec de l’ocre jaune va illuminer votre œuvre.
D’une façon générale laissez- vous guider par votre expérience.
La seule chose qui compte c’est le résultat. Si vous pensez que
c’est plus beau faites- le.
Petit rappel :
Très
souvent la beauté d’une aquarelle réside dans la transparence des
couleurs, et la beauté d’une gouache dans l’opacité.
Les
deux produits aquarelle et gouache sont fabriqués pratiquement de
la même manière : des pigments broyés avec de la gomme
arabique. Pour la gouache on rajoute du blanc ce qui a pour effet de
rendre la couleur opaque. On peut alors recouvrir une couleur par
une autre. Du clair sur du foncé ou du foncé sur du clair, ce qui
est impossible avec l’aquarelle.
Les
deux techniques aquarelle et gouache peuvent cohabiter. C’est ce
que font de nombreux peintres aujourd’hui.
Exemple :
Pour
le ciel la transparence est de rigueur j’utilise alors de
l’aquarelle, mais pour un rocher dont on souhaite mettre en
évidence la lourdeur, la gouache est la bien venue. Par exemple du
blanc avec de la terre de sienne brûlée.
« Le gris convient bien pour les ombres ». Vrai ou faux ?
C’est
faux !
Mettre
les ombres dans une œuvre est je pense le travail le plus
difficile.
C’est
si difficile que beaucoup reculent devant l’obstacle ou bien
repoussent à la fin, cette étape.
L’ombre
est nécessaire. Elle donne la vie à vos œuvres. Elles dépendent
du moment de la journée, de la saison, du climat,…. Il existe donc
non pas une mais de nombreuses façons de la représenter.
Astuces
En
hiver, ou par temps froid, donner une dominante de bleu. L’ombre de
la neige est bleue.
L’été,
ou par temps chaud, l’ombre peut être représentée par la
complémentaire de l’objet et assombrie par de la terre de sienne
brûlée.
Le
soir la dominante peut être le violet.
Pour
un portrait les « fauves » n’ont pas hésité à
introduire du vert.
Il
faut avoir en mémoire que les ombres peuvent s’additionner.
Exemple :
l’ombre du pot d’un vase « la complémentaire » plus
l’ombre des fleurs, plus l’ombre de la pièce…et des
éclairages latéraux peuvent adoucir l’ombre.
Prévoir
les ombres dès la conception et placer ces ombres le plus tôt
possible dans la réalisation de vos œuvres. Cela donne du confort
pour travailler. Vos objets et vos portraits vont se peindre plus
facilement, avec de la profondeur, en perspective. Leurs volumes
seront plus fidèles à la réalité, vos paysages, mieux
construits.
« Dans une aquarelle on ne doit pas faire apparaître les traces de l’esquisse au crayon. Il faut les gommer». Vrai ou faux ?
C’est
faux !
Le
crayon est très utile pour donner avec légèreté des indications,
des repères sans aller jusqu’à un dessin détaillé. Ceci vous
guidera tout au long de l’exécution de votre œuvre.
Petits avatars 5/8
Les repères
Ce
sont les points stratégiques du dessin. Une dizaine mais pas plus
suffisent. Ce sont le plus souvent des points qui marquent une
rupture, un changement de direction pour des courbes, le point le
plus haut ou le plus bas ou le plus à gauche ou le plus à droite du
sujet que l’on observe. Pour un paysage par exemple le repère peut
être le sommet des arbres, la ligne d’horizon…
Les courbes essentielles qui structurent le dessin
Trois
ou quatre suffisent la plus part du temps mais il faut les choisir
avec un très grand soin. Elles vont donner l’ossature du dessin et
créer l’harmonie. On peut prendre la courbure du dos pour un nu,
la courbure d’une table sur laquelle sont posés les éléments de
la nature morte, la courbure d’un pont dans un paysage…
Créer des liens entre les courbes
Tenter
si possible de trouver des liens entre les courbes pour donner le
plus tôt possible une cohérence. Ces courbes se répondent les unes
aux autres et amorcent un dialogue. Pour réaliser ceci on poursuit
par un trait encore plus léger que celui de la courbe jusqu’à la
rencontre de l’autre courbe ou du point de repère.
L’esquisse
étant terminée nous allons donner vie à votre dessin en commençant
par se préoccuper de l’ombre.
Petits avatars 4/8
La composition
Que l’on décide de réaliser un portrait, ou un paysage, se pose la sempiternelle question de la composition. La composition est une mise en scène régit par des règles ancestrales et bien rodées!
Dessiner
c’est avant tout dire quelque chose, faire part de ses émotions,
de sa révolte aussi quelque fois. D’où une mise en scène bien
orchestrée. On va tenter comme au théâtre de donner au spectateur
des indications pour la lecture de son œuvre.
Prenons
quelques exemples :
Composition en cercle :
Elle
est souvent utilisée pour donner une unité à des personnages qui
partagent un même centre d’intérêt.
La
famille, un groupe d’amis. Cf. reproduction de F. Léger
Composition en triangle :
Elle
contribue a établir un élan spirituel
Composition en Z :
C’est
la composition favorite pour représenter des paysages. Elle donne
efficacement un premier plan, un plan de transition, et un arrière
plan. Prés de 80% des œuvres représentant des paysages sont bâties
avec une composition en Z.
Il
existe bien d’autres styles de composition et avec de l’observation
vous les découvrirez.
Mais
on peut aussi choisir l’absence de style de composition. C’est
particulièrement vrai en ce qui concerne les œuvres à tendances
non figuratives. Là l’artiste choisit une rupture avec
l’ « académie », pour privilégier son propre
style.
En
ce qui concerne plus particulièrement les natures mortes l’usage
est d’éviter de représenter un seul objet, mais si c’est ce que
vous avez choisi il est recommandé de ne pas le mettre au centre de
la feuille. Eviter d’en faire une cible et d’accentuer les
symétries.
Pour
une plus grande harmonie, 3 objets sont préférables à 1 ou à 2.
Un petit, un moyen et un grand en évitant de mettre si possible le
moyen entre le petit et le grand.
Pour
que les objets dialoguent entre eux il est bon de créer un lien,
une nappe, ou une table.
Le nombre d’or
Bien
des ouvrages traitent de ce point. Je propose de lever un tout petit
coin du voile.
Le
nombre d’or connu depuis l’antiquité pour construire des
pyramides, des cathédrales, et aussi des objets comme un violon par
exemple. Ce nombre d’Or est très largement utilisé dans l’art
pictural.
Il
permet en ce qui nous concerne de donner de l’harmonie et du
mouvement dans les œuvres. Un dessin, un tableau c’est par nature
statique, mais ce qui ne l’est pas c’est l’œil du spectateur
qui regarde l’œuvre. On va donc tenter de conduire la lecture de
l’œuvre en l’amenant de l’infiniment petit à l’infiniment
grand. C’est la très célèbre suite de Fibonachi :
1,1,2,3,5,8,13,….
(Cette
suite donne des valeurs approchées de la suite mathématique
définissant le nombre d’or).
Cette
suite peut se représenter par une spirale, marquer un point dans
l’espace ou équilibrer des volumes sur sa feuille de dessin « le
nombre d’or est obtenu en divisant un élément de la suite par son
suivant immédiat.
Les
photographies de mode, les réclames pour vanter un bijou ou un
parfum, font une utilisation intensive depuis plus de 50 ans de cette
composition basée sur le nombre d’Or. Et sa marche ! C’est
dire si c’est efficace.
Nous
allons passer maintenant à l’esquisse proprement dite de l’œuvre.
Tout au long de la réalisation de l’œuvre et tout
particulièrement pendant l’esquisse, 80% du temps consacré sert à
observer. Les éléments de l’esquisse
Petits avatars 3/8
Tenue du crayon
Je préconise de tenir le crayon droit comme un I, de ne pas poser le poignet sur la table, et de garder sa feuille de papier bien à plat et droite.
Pourquoi une telle recommandation qui paraît bien contraignante ?
En
fait on ne dessine pas comme on écrit ! Écrire c’est rester
dans des rails en allant de gauche à droite ou de droite à gauche.
On pose le poignet sur la feuille pour avoir une plus grande
stabilité et les doigts s’activent pour former des lettres les
unes après les autres de façon séquentielle.
Dessiner
c’est tout le contraire. Il faut se donner le maximum de liberté
dans l’exécution. Pouvoir aller de bas en haut et très vite s’il
le faut, aller de gauche à droite, revenir au centre, aller sur le
repère à droite par exemple. Ceci ne peut s’obtenir si le poignet
reste posé sur la feuille car il bloque le mouvement.
Comme
vous le voyez rien dans le dessin ne se fait de façon séquentielle.
On est guidé par son inspiration.
Des traits légers, légers, légers …et éviter de gommer
Aussi
longtemps que l’on n’est pas parvenu à l’aspect final de son
œuvre il faut laisser des traces très légères sur la feuille pour
pouvoir revenir dessus.
Le
dessin s’élabore presque toujours par étapes successives, les
traits sont légers au début et de plus en plus appuyés au fur et à
mesure que l’on progresse dans l’élaboration de l’œuvre.
Une
autre raison importante pour dessiner d’une main légère est qu’il
faut éviter de gommer. Gommer retire toujours une partie de la
couche superficielle de gomme arabique apposée sur tous les papiers.
Gommer laisse le plus souvent plus de traces parasites que le trait
fin que vous avez laissé sur la feuille.
De
plus il faut assumer les traits sur la feuille. Si l’on doit
revenir sur sa position, que le trait n’est pas tout à fait à la
bonne place, on dessine un autre trait à coté. Cela donne de la
personnalité à votre œuvre. Soyez confiante mais acceptez de
revenir plusieurs fois par des traits jusqu’à trouver celui qui
convient le mieux.
Donner des vibrations dans vos traits
Je
m’explique. Un trait sans modulation est un trait monotone. Un peu
comme une corde de violon pour laquelle on ne donne pas de vibrato.
Le trait doit être souple, doux, léger, mais faiblement appuyé par
endroit. Ceci donne de la vie, de l’harmonie.
Petits avatars 2/8
Observer ce n’est pas seulement voir.
La
deuxième étape à franchir après l’échauffement du bras est
une observation minutieuse du sujet. Vous devez rester 80% de votre
temps à observer le sujet et consacrer le reste de votre temps à
vérifier que vos traits sont bien ceux que vous souhaitez !
Attention
observer ce n’est pas seulement voir.
On
peut se voir tous les matins devant la glace ou voir pendant des
heures le spectacle que l’on a depuis sa fenêtre, sans pour autant
être capable de réaliser son autoportrait ou de dessiner ce paysage
qui nous est familier.
Observer
c’est trouver les points de repères, les courbes essentielles,
établir les grandes masses, trouver un rapport entre ces masses.
Ces
repères, ces courbes, ces masses, nous guideront tout au long de
notre travail.
Observer
c’est être capable de fragmenter le sujet à dessiner en éléments
géométriques simples. Droites, triangles, rectangles, cercles, si
l’on est dans le plan, cylindre, pyramides, cubes, et sphères si
l’on est dans l’espace.
Rendons
hommage à Paul Cézanne qui nous a invité à pratiquer cette
décomposition en éléments simples.
Cette
méthode présente de nombreux avantages :
- Nous aborderons des formes complexes de façon sereine. Il n’y a pas de formes complexes que je ne sois capable de représenter sur ma feuille puisque je suis capable de décomposer cette forme en autant de formes simples faciles à dessiner.
- Nous observerons les masses avec plus de justesse car une décomposition permet de retenir avec une plus grande précision les hauteurs, les largeurs, les profondeurs.
- Nous établirons des rapports harmonieux qui font apparaître le contraste entre les éléments. Le grand le petit, le haut et le bas, le large et l’étroit…l’anguleux le droit, …
Après
avoir observé un long moment le sujet et avant de poser les
premières traces sur votre feuille permettez-moi de vous conseiller
une position pour la tenue du crayon.
petits avatars 1/8
1/8 : Petits avatars dans les dessins et les aquarelles
, quelques astuces pour
les éviter …
Documentation
réalisée par Phil pour l’atelier de dessin au Conseil Économique
Social et Environnemental. Le document a été fractionné pour être
utilisé par le blog
Je
vous remercie d’avance des critiques et suggestions que vous
voudrez bien me faire parvenir pour améliorer ce modeste document.
La
finalité de ce document est de fournir quelques conseils pour éviter
bons nombres de pièges,des avatars en quelque sorte mais assez
classiques que l’on rencontre dans le dessin.
Il
ne prétend pas être exhaustif et ces règles proposées peuvent
paraître superflues ou trop scolaires, voir inutiles selon le niveau
d’apprentissage ou d’expérience déjà atteint.
Comme
vous êtes nombreux à butter sur les mêmes difficultés, je me
risque à l’énoncé de quelques règles simples un peu oubliées
pour certains.
Le dessin, une activité un peu physique ?
Cela fait toujours sourire mes élèves quand je leur dis que le dessin est aussi une activité un peu physique. Tout comme le sportif qui se prépare à une compétition, des échauffements du bras sont nécessaires.
Dessiner
en hiver, ou en été sous un soleil de plomb, ce n’est pas
pareil. Car en dessin ce ne sont pas les doigts qui travaillent le
plus c’est le bras.
Je
conseille en guise d’échauffement, de prendre une feuille de
papier ordinaire, un crayon quelconque, et dessiner pendant 5
minutes, la pointe du crayon restant en permanence au contact de la
feuille en prenant bien soin de faire travailler le bras « Comme
s’il était dans le plâtre » . Vous verrez on s’y
fatigue !
dimanche 24 mars 2013
quelques peintures du Bassin d'Arcachon
peintures à l'huile méthode mixte
La méthode mixte fait référence à l'utilisation d'un medium à l'huile et à une émulsion à l'eau. cette méthode est très ancienne . Certains pensent que son utilisation remonte au tout début de la peinture à l'huile alors que la peinture à la tempera était encore très en vogue , On mêlait en fait les deux techniques , Cette méthode présente l'avantage de poser des glacis à l'huile sur des couches de peinture à l'eau et de réduire les temps de séchage , L'émulsion que j'utilise comprend une proportion égale de d'huile de lin et d'eau avec de la gomme dammar dissoute dans de l'essence de térébenthine,
bassin d'Arcachon
mercredi 13 mars 2013
portraits : huile méthode émulsion
peintures à l'huile méthode mixte
phil d'après une œuvre dite "la bohémienne"
phil d'après une œuvre de Modigliani
phil inspiration libre
phil inspiration libre
phil d'après une œuvre de Rembrandt
phil inspiration libre
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